Spondylarthrite ankylosante et travail : Options possibles

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La spondylarthrite ankylosante est une pathologie inflammatoire chronique qui touche essentiellement la colonne vertébrale et les grosses articulations (bassin, genoux…). Survenant chez le sujet jeune et les personnes actives, la spondylarthrite ankylosante a un impact important sur le travail. Nous allons voir dans cet article, comment allier travail et spondylarthrite ankylosante. Nous allons aussi voir si cette maladie est reconnue par la maison départementale des personnes handicapées (MDPH).

Rappel sur la spondylarthrite ankylosante

La spondylarthrite ankylosante est une maladie inflammatoire chronique et auto-immune (maladie rhumatismale). Elle peut affecter aussi bien la colonne vertébrale et les grosses articulations (articulation du bassin, des genoux, ou des talons). Elle est responsable de douleur, raideur, et rigidité des articulations.

Cette pathologie résulte d’un dérèglement de la défense immunitaire. Le corps produit des anticorps qui s’attaquent aux tissus sains des articulations. Cela se produit souvent chez les jeunes adultes, entre 20 et 30 ans. Hommes et femmes sont concernés dans les mêmes proportions.

La cause exacte de la spondylarthrite ankylosante n’est pas connue. Les scientifiques tendent à croire que la maladie est en lien avec un ensemble de facteurs génétiques et environnementaux.

Le diagnostic de la spondylarthrite ankylosante est souvent long et difficile à poser. Comme tout rhumatisme, elle se traduit par des douleurs et une perte de souplesse des articulations. Les symptômes peuvent varier d’une personne à l’autre.

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Le signe le plus caractéristique de la spondylarthrite ankylosante est une douleur dans le bas de la colonne vertébrale, au niveau des articulations sacro-iliaques. Toutefois, la maladie peut aussi toucher d’autres articulations, comme les genoux, les épaules, les chevilles ou les poignets.

La maladie peut aussi se manifester par une inflammation de la peau (psoriasis), des yeux (uvéite), des intestins (maladie de Crohn).

Aucun traitement ne peut guérir cette maladie. Toutefois, il existe des médicaments pour soulager la douleur, diminuer les raideurs et améliorer les déformations. Si vous désirez en savoir plus sur cette maladie, je vous invite à cliquer ici.

Spondylarthrite ankylosante et travail

Le plus souvent, la spondylarthrite permet une vie professionnelle normale. Toutefois, si elle est sévère, elle peut considérablement impacter l’activité professionnelle. Dans ce cas, elle peut même, être à l’origine d’une réorientation professionnelle.

La spondylarthrite ankylosante touche souvent des adultes jeunes qui devraient pouvoir encore continuer à travailler entre les poussées de la maladie.

À l’heure actuelle, il n’existe pas encore de traitement pour combattre la spondylarthrite ankylosante. Alors, comment peut-on concilier le travail et la spondylarthrite ankylosante ?

La réponse à cette question repose, tout d’abord, sur la gestion de la douleur. Il existe des médicaments efficaces de nos jours qui agissent contre la douleur telle que les antalgiques, les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou les corticoïdes. Ils agissent également contre les réveils nocturnes et la raideur articulaire.

En outre, il faut aussi aménager l’environnement de travail et le poste de travail. Le but étant de soulager les articulations douloureuses.

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Un ergothérapeute peut conseiller et produire les aménagements nécessaires au mieux-être du travailleur. Cela peut aller de la position du corps à la mise en place de cuisine, de sanitaire ou de moyens de déplacement adapté.

En optimisant votre environnement de travail, il est possible de rester à l’aise au travail et de performer malgré une spondylarthrite ankylosante. Si l’emploi n’est pas compatible avec la maladie, le patient pourra demander un reclassement professionnel auprès d’une Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH).

Une flexibilité des horaires de travail peut aussi être envisagée. Dans la mesure du possible, on peut envisager un travail à temps partiel.

La maladie se manifeste par poussées. Ces poussées obligent souvent le travailleur à être placé en arrêt de travail, le temps que les traitements fassent effet. À ce moment-là, l’écoute et la confiance réciproque entre le travailleur, les supérieurs et collègues permettent une réintégration adaptée et réussie.

Le tabac favorise de l’ankylose (fusion des vertèbres). Les professionnels de santé conseillent donc d’arrêter de fumer lorsque la maladie se déclare.

Le médecin du travail ainsi que l’assistante sociale joueront un rôle essentiel afin d’aider le patient à obtenir les aides nécessaires dans le cadre d’une spondylarthrite ankylosante. C’est d’ailleurs le cas pour toutes les maladies chroniques et invalidantes.

Si vous retournez en entreprise après plus de 30 jours d’absence, une visite de reprise auprès du médecin du travail est obligatoire dans un délai de huit jours. Ce rendez-vous permet d’évaluer votre aptitude au poste que vous occupez.

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En résumé, travailler avec spondylarthrite ankylosante nécessite une bonne communication entre la personne atteinte et son supérieur hiérarchique.

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Références

https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-osseux, — articulaires-et-musculaires/maladies-articulaires/spondylarthrite-ankylosante

https://arthrite.ca/soutien-et-education/l-arthrite-et-le-travail-fr/je-suis-un-employeur/les-mesures-d-adaptation-au-travail-pour-les-personnes-atteintes-d-arthrite

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